AESH

Les problèmes ne s’arrêtent pas là. La plupart des AESH du 1^er degré ayant signé un contrat d’accompagnement sur les pauses méridiennes (pris en charge par l’Education Nationale) n’ont pas été payés pour cette mission ! Cela représente environ 300 euros de salaire pour ces personnels (70 à 80 collègues selon le Rectorat).

À ces difficultés, s’ajoutent les problèmes récurrents de début d’année : supplément familial de traitement ou indemnités REP/REP+ non versées, retards dans la prise en charge employeur des frais de transports ou de la PSC, trop-perçus prélevés suite à un arrêt sans que les AESH ne soient prévenus sur la date de prélèvement ou en mesure de vérifier les sommes…

Pour le SNUDI-FO 75, cette situation est le produit direct de l’absence de statut des AESH, personnels contractuels soumis à ce qui se fait de pire dans le droit du travail privé comme public.

Ces graves dysfonctionnements contribuent à la crise de recrutement des personnels AESH, avec pour résultats un nombre croissant d’élèves non accompagnés et privés de leurs droits, la multiplication de situations ingérables dans les écoles, l’épuisement de tous les personnels.

Le SNUDI-FO 75 s’est adressé à l’ensemble des organisations syndicales parisiennes du 1^er degré pour discuter d’initiatives communes sur cette situation.

Le SNUDI-FO 75 appelle l’ensemble des personnels AESH concernés à le contacter et proposera rapidement un cadre de réunion large afin de discuter collectivement des initiatives à prendre face à cette situation.

Le SNUDI-FO 75 revendique :

• Le paiement immédiat de la totalité des sommes dues et une compensation financière pour les ruptures de paies ;
• La fin des dysfonctionnements dans la gestion de paie des AESH ;
• Le paiement immédiat des indemnités REP/REP+ aux personnels AESH 
• Un vrai travail, un vrai salaire pour les AESH, par la création d’un corps de la fonction publique et le paiement à temps plein pour 24h de service devant élèves ;
• L’arrêt des PIAL et de la mutualisation ;
• L’abandon de l’Acte 2 de l’école inclusive, des PAS, de la fusion des AESH et des AED…
• Le recrutement immédiat des personnels nécessaires (AESH, enseignants spécialisés…) ;
• La fin de l’inclusion systématique, la création des postes nécessaires en structures spécialisées (IME, ITEP…) ;